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Eva Hermann (élève TG7), lauréate du concours ‘’Mémoire et civisme’’ (Fondation Maginot)

Par admin douanne, publié le vendredi 29 janvier 2021 10:54 - Mis à jour le vendredi 29 janvier 2021 10:54
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Dauphiné Libéré

Vol 3

Reportage Octobre 2020

Eva Hermann, lauréate du concours ‘’Mémoire et civisme’’ (Fondation Maginot)

 

« Dachau, sombre cauchemar sous une pluie de soleil,

Dachau antre du mal désincarné, pénitence de l’innocence,

Dachau…Pendant un instant j’eus peur. De moi, de ce calme olympien qui m’habitait et auquel je ne pouvais remédier

…Les morts méritent plus que des larmes artificielles

…Puis les larmes se sont déversées, salvatrices, silencieuses…sublimes délivrance de mon âme, poids du monde et de ma peine ... »

Ces mots sublimes, très forts, sont ceux d’une jeune fille de 16 ans, élève de T° au lycée Algoud Laffemas. Ces mots, elle les a puisés en elle, au cours d’une visite au camp de concentration de Dachau, organisée par Mme Garayt, professeur d’allemand, et qui l’a bouleversée. Elle a décidé d’évoquer ce moment très fort pour elle dans un devoir pour répondre à un concours lancé par la fondation Maginot, qui a pour objet de sensibiliser tout un chacun au devoir de mémoire. Ainsi cette fondation participe au financement d’actions, souvent dans les écoles, pour sensibiliser à ce devoir. Cette année le thème était ‘’Mémoire et civisme’’. Eva a fait partie d’un concours réunissant 52 élèves, et a reçu le 3ème prix qui aurait, normalement, dû lui être remis à Paris avec tout un programme très intéressant. Déçue Eva, bien sûr, mais très reconnaissante envers son enseignante , Mme Garayt, qui l’a fait travailler sur ce devoir, et également envers la fondation Maginot (qu’elle a remerciée de belle façon), qui a tout d’abord permis le voyage à Dachau et ensuite d’organiser ce concours, lui permettant d’exprimer ses émotions et ses sentiments dans son devoir, véritable poème en prose, dans lequel elle décrit ‘’l’horriblement beau’’, et le paradoxe  entre l’impression de calme et de sérénité  et l’horreur dont elle prend conscience vers la fin de la visite du camp, dans les douches qui lui apportent ‘’ses larmes, salvatrices’’. Eva Hermann avait également participé au concours d’éloquence organisé dans les établissements scolaires de l’agglomération valentinoise, et il est clair qu’elle fait preuve de réels talents d’écriture. Cela s’est démontré par ce prix qui lui a été remis par une délégation de la Fondation Maginot représentée par M. Durand, officier en retraite, et M. Arnaut président de la section 137  , en présence de sa mère (enseignante au lycée Algoud Laffemas), de M. Ortolani proviseur, de Mme Grousset proviseur-adjoint, et de Mme Zakari  CPE.